jeudi 24 septembre 2009

Petites annecdotes de la vie quotidienne


Un petit message pour vous avertir que nous sommes toujours en vie malgré une non-communication récente avec le blog.

Eh bien oui, tout va assez bien ces temps-ci, mais tout de même, j'ai quelques anecdotes à raconter, spécial Dickens chien Mira.


Anecdote numéro 1 : La philo et Dickens

Au début des classes, je me suis dit qu'il serait une bonne idée d'emmener Dickens au Cégep pour un cours de philosophie de 1h45 (le premier chien philosophe, comme avait dit mon professeur). Cependant, Dickens était loin d'être aussi patient que ce à quoi j'avais pensé...

En effet, après environ 40 minutes, il se tanne. Il se lève, reste assis, me regarde, soupire, se recouche et se relève. Après 1 heure, ça y est, il pleure: «hiiiii iiiii iioooooooo». Mon prof, un brin agacé, nous laisse une pause. Tout heureux, il sort et me suit au pas. Il se dit que c'est fini la philo, mais non mon vieux, que veux-tu! On en avait encore pour 45 minutes.

Et là, je dois dire que j'avais vraiment hâte que le cours finisse. En pleine écriture, je sens qu'il gigote sous la table. Je le regarde et que fait-il? Il RONGE LA TABLE.



Anecdote numéro 2 : La momie du Canadien Bébelle

Un jour, ma mère, mon père, moi et Dickens allons au Canadien Bébelle. En entrant, une momie plutôt réaliste et de grandeur nature nous salue de sa douce voix «haaaaaaaaaaaaaaha gaaa arggg». Dickens, le chien le plus courageux de la terre (surtout comparé à Kyra disons) se tasse sur maman et recule, méfiant. Ma mère est étonnée et revient sur ses pas pour voir sa réaction de nouveau, incertaine d'avoir bien vu ce qu'il avait fait (normalement, il n'a jamais peur de rien, mais là, c'était sa première rencontre avec une momie alors...). Dickens s'en approche et jappe après la décoration!

«WAOF WAOF WAOF». Ma mère est tellement surprise qu'elle manque de lâcher la laisse et de s'étouffer en riant. Tellement «crampée» que mon père doit lui prendre la laisse des mains avant que Dickens retourne «jaser» avec la momie.



Annecdote numéro 3: Nostalgie familiale

Lors d'une journée de formation pour être un bon maître à la fondation Mira, maman et Dickens ont rencontré Balzac, le frère de Dickens, de la portée des «écrivains».

Imaginez la musique de film, la scène au ralentie, les chiens qui courent l'un vers l'autre.
Un moment merveilleux, quoi!!!

Mais lorsque le moment fut venu de repartir à la maison, Dickens en a eu le coeur brisé. Avec ses yeux tristes, on aurait dit qu'il tentait de nous dire à quel point Balzac lui manquait et qu'il avait le coeur déchiré. En effet, il se couchait, en solitaire ou aux pieds de maman, nous regardant à peine, la tête couchée malheureusement sur le sol.

Au moins, il s'en est vite remis et est maintenant aussi énergique qu'à l'habitude.



Annecdote numéro 4: Un chat dangereux

Ma mère, ayant soit un grand courage, soit un peu d'insouciance, est partie à l'aventure dans notre pâté de maisons avec les deux chiens.

Oui, vous avez bien lu, inutile de retourner voir pour en être sûr.

Les deux chiens, les deux énervés poilus, obsédés pas les odeurs de postérieurs canins, les adorateurs de mouchoirs remplis de mucus qui traînent mais surtout, les proie-dateurs* des chats.

Donc, ma mère va se promener avec ses bêtes quadrupèdes. Mais en chemin, qu'y a-t-il? Un félin qui se prélasse sur le trottoir en ignorant le danger qui s'approche de lui.

Après un certain moment, Dickens, LUI, l'aperçoit. Il jappe et tire si fort que ma mère avec un «NONNNNNNNNNNNNNNNNNNNN» sonore lâche la laisse pour ne pas se briser le bras. Mr. D court après le chat qui se réfugit finalement sous la voiture la plus proche. Dickens, surexcité, tourne comme une toupie autour de la voiture en continuant de lui japper après. Après quelques tentatives infructueuses pour attraper le félin, ma mère réussit finalement à le reprendre, de peine et de misère.

Maman: «Toi mon Dickenous...!»
*
Kyra, faisant ressortir ses instincts de chasseresse, avait poursuivi un chat durant un court moment (lorsque nous étions allés chez nos cousins cet été) qui s'appelait Ti-Père. Et bien, après s'en être approchée en courant, elle en est repartie deux fois plus vite devant les coups de ses pattes agiles. Ainsi le prédateur se faisant prendre pour la proie du félin. D'où le mot «proie-dateur».