Cette semaine, j'ai décidé d'emmener Azur, pour une deuxième fois, au collège. Je l'avais pris avec moi la semaine précédente et comme tout s'était assez bien passé (sauf qu'il s'est légèrement échappé dans le corridor lorsque nous nous dirigions vers sa «toilette» extérieure) j'ai décidé de le remmener et que, si cette journée passait aussi bien que la dernière, il resterait avec moi tous les mercredis matin.
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Ce matin, je me suis levée et dans ma fenêtre, je pouvais voir les nuages, gris mais qui n'avaient pas l'air très menaçants. Après avoir déjeuné et préparé les effets d'Azur, j'ai pris mon manteau de printemps et je suis sortie. Cependant, rendus au coin de la rue, il s'est mit à pleuvoir. Mais à pleuvoir presque violemment: de véritables rideaux de pluie nous tombaient sur la tête, mais nous étions rendus trop loin de la maison pour retourner y chercher un parapluie (qui n'aurait peut-être pas été si utile, puisque nous étions déjà ruisselants de pluie). Dès que Ti-loup a vu l'école, il s'est mit à courir, à me tirer de toutes ses forces vers l'établissement. Rendus à l'intérieur, (une chance) j'avais apporté avec moi une toute petite serviette; j'en ai donc profité pour essuyer du mieux que je pû le pauvre Azur qui dé-gou-li-nait de partout. Seulement, lui, il avait pas besoin de ma serviette, alors il s'est secoué, lorsque j'avais la figure au même niveau que lui, à à peine 30 cm de son poil, pour l'essuyer avec mon bout de tissu. Si j'étais déjà pas mal mouillée, là, j'étais à ce moment là carrément inondée: j'aurais bien dû finalement, apporter deux serviette. Une pour le chien, et l'autre pour moi.
Nous sommes alors passés dans l'école, ce qui devait faire un drôle de tableau pour les gens qui étaient là, bien au sec et au chaud. Un chien au poil noir et blanc, les yeux rouges, les pattes traînantes et qui semblait avoir pris sa douche. À côté, sa maîtresse, les jeans si mouillés qu'ils paraissent noirs, avec des cheveux écrasés sur sa tête trempée et des souliers tellement remplis d'eau que chaque pas déclenchait un «souick souick» sonore sur le carrelage brillant.
Rendus dans la classe, lorsque toutes les élèves s'étaient assises, le professeur avait humé l'air.
-Bizarre. Il y a vraiment une drôle d'odeur dans la classe, avait-t-il dit, en ouvrant la fenêtre.
C'est à ce moment que mon amie m'avait chuchoté:
-Ben oui, ça sent le chien mouillé à plein nez! Hein Azur?
Azur ne trouva à répondre à cela qu'un soupir exaspéré, l'air de dire : «ça a tu vraiment l'air de me déranger?»
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Mais Azur est un vrai de vrai «pro» en classe. Super calme, il ne fait que quelques bâillements bruyant qui déclenchent souvent les éclats de rire des élèves. Autrement, c'est une vraie patate: il dort durant les deux 1h45 de cours. Au moins, il ne ronfle pas. Cette fois-ci, il ne s'est aucunement relâché à l'intérieur de la bâtisse et a fait ça comme un grand, dans un espace de gravier à l'extérieur du collège. Sur la route de mon 2e cours, j'ai eu la chance (et Azur aussi) de croiser un autre chien Mira en famille d'accueil, un petit chiot labernois qui allait tout juste avoir 3 mois. Une petite boule de poils! J'ai trouvé cette personne très courageuse, puisqu'à cet âge, on ne peut pas toujours savoir comment le chien réagira dans une classe; braillera-t-il, fera-t-il pipi, acceptera-t-il de se coucher et de rester calme? Mais puisque j'étais déjà en retard pour mon cours, je n'ai eu qu'un temps limité. Mais cette personne m'a dit emmener son chien à chaque mardi et mercredi. Je risque donc de la recroiser à un autre moment donné! :)